La Mort aux Jeunes, PULP, 24/11/06

Et voilà le vrai post
avec les vraies photos
aussi par une petite mise en bouche :



puis ceci :





(ouai j'ai censuré)



































(haha!!) l'ESTRADE C'EST FUN ... ET C'EST OPEN . . . ?







































































Ouech, Bitche$, j’ai envie de dire la soirée d’hier ct putainement bien et ça mérite pas tellement d’être raconté comme on l’avait prévu…
OK ça c’est fait, LET’S GO !

Un – La mise en pli

Je coupe le morceau, récupéré sur que dalle, qui joue sur mon mp3 vintage. La musique que je choisis alors en me rappelle en rien celles que j’ai entendues toute la nuit, n’est pas une de mes préférées, je suis au calme, la rédaction commence.

Il fait noir, je me demande si je dois comparer ma vue sur l’Est parisien et toutes ses lumières allumées à celles qui scintillaient, éclataient hier soir, ne laissant aucun répit à la jeunesse de Paris. Finalement, je me contente de vous déclarer que derrière leurs fenêtres ces gens regardent probablement la télé, que je suis trop paresseuse pour vérifier qu’au programme ce soir culmine bien la Mittelmässigkeit déjà dénoncée par Tucholski avant qu’il ne se suicide, mais bien entendu j’en suis certaine, tandis que cette pensée, que je suis moi-même devant un écran stupide, ne m’effleurera même pas.

I have no conscience to keep clear

Deux - Before

Quand mon portable sonna, hier, dans ce triplex entre Seine et Odéon, je ne savais où le chercher parmi l’ imbroglio de sacs Hervé Chapelier, de trousses Longchamp, d’allumettes de chez Colette, d’agenda Louis Vuitton, de pages des Echos surlignées, d’Hiragana recopié à l’infini , portés d’habitude dans les couloirs d’une école à 6 SMIC l’année. Les élèves, en un coup d’œil identifiés : ici la bourgeoisie de province, là quelques nouveaux riches, encore ailleurs des enfants méritants pour lesquels les parents se sacrifient dans l’espoir qu’ils accèdent à la rue Saint Guillaume, et que, peut être ils participent à ces changements tant attendus – mais par qui.
" Je pars pour cette soirée dans une quinzaine de minutes. Oh, et finalement, nous sommes tous sur liste. Que fais-tu toi cette nuit? Tu peux venir, l’entrée là-bas est à 10€ "

adjectif nom adjectif adjectif adverbe adjectif initiale temps suranné adjectif nom nom ponctuation adjectif adjectif mot grammaticalement inconnu adjectif adjectif initiale ponctuation nom nom adjectif

Retour aux conversations, retour aux filles qui ne lachent plus leur bouteille et à celles qui ne nous lachent plus nous. " Tu étais à *** ? Tu connais ** alors. Bien sûr, tiens, la fille là-bas c’est son ex. Ca alors, elle aussi !! " Et toi, tu viens d’où ? Moi j’ai un an d’avance sur vous, on ne connaît personne en commun.

Certaines des filles sont exotiques. Il leur faut une alternative à la rue Antoine Dansaert ou l’avenue Louise, et méconnaissant Paris, elles s’adresseront à A. O. et moi-même pour recueillir les précieux conseils qui les feront devenir des Parisiennes. A qui d’autre… Nous avons suffisament fait sensation, il est temps de partir rejoindre d’autres amis, une autre ambiance, la foule et la chaleur.

Trois – Voyage.

Métro, bus ou taxi; never again. Je ne partage pas mon moyen de transport, à moins de me mettre moi-même à disposition, le contraire étant bien trop vulgaire.

Un détour, une halte
Un interphone- des cris.
Une heure tardive pour lui.
Encore plus pour son valet.

Tant pis, il ne nous rejoindra pas ce soir. Peut-être était il là tout de même et peut être à ma vue son terrible passé l’a rattrappé. Peut-être me lit-il et il se dit que mes détails choisis et enjolivures sont si loin d’atteindre son niveau. Qu’ils voient là un hommage.

And the life laying here is the life i've been told - And the life I have here is the life i've been sold

Quatre - Inside

La soirée commence juste à notre arrivée, parfait pour prendre ses aises avant de suffoquer. Mécaniquement mes yeux furretent, habitués à repérer les têtes connues avant de se lancer en piste. Effort sur moi-même, je suis au Pulp, pas à la Flèche d’Or. Même effort lorsqu’on se fait aborder, oui, cela me revient que les boîtes c’est cela, des mecs un peu lourds et insistants. Ici ce ne serait pas aussi naturel de se faire plaisir par quelques coups de coudes et insultes pour rétablir son espace vital. J'aime les concerts.

Still suspicion hold you tight …

Et lui que fait-il ce soir ? Quand le reverrais-je ? Pourquoi suis-je à une soirée où il ne mettrait jamais les pieds plutôt que d’exercer mes dons de stalker ? Qu’en penserait-il ? Dans quel état j’erre ? Verra-t-il les photos qui seront prises ce soir ? Le saurai-je jamais ? M’admirera-t-il, ou les dédaignera-t-il ? La question qui me harangue le plus cependant ressemble à un reproche. Pourquoi ne puis-je penser qu’à un seul, et pourquoi cela me prive d’un mode de vie qui me permettrai d’écrire de folles aventures telles que j'ai pas du avoir de rapports sexuels sobre depuis au moins 4 mois

Who knows when i’ll see you again, time won’t save our souls, won’t save my soul, no

Une demi heure dans le Pulp m’aurait suffi. Déjà je savais comment composer mon article du lendemain. Comme entame, une petite séquence nostalgico-romantique, annonçant par ailleurs la suite. Très rapidement j’eus en tête le Tracks de la veille, rédaction allemande. Idéal pour établir un parallèle et ainsi m’épancher sur la dissolution de mon ordre moral, physique et spirituel.

Berlin, des fêtes, la solitude, les relations superficielles. S’oublier, se griser jusqu’à la prochaine fois de préférence dès le réveil. J’ai souri, si le documentaire me revenais en mémoire à ce moment, c’est que je reconnaissais en moi et mes amis les personnages de ce spécial Mélancolie&Face Noire de la Pop.
Avant (ou serait-ce après) de réaliser la prétention magistrale de cette affirmation... Mon mépris et ma fascination pour ces jeunes gens qui témoignaient aux caméras d’Arte, une telle satisfaction de ne pas leur ressembler. Puis cette pointe d’effroi, cette poigne, le refoulé qui cogne à tout va – une légère panique, peut-être recommencé-je bel et bien ce de quoi je me croyais sortie depuis des mois et des mois? [ne Cette dernière phrase tracée d’une écriture tremblante, a été rayée …] Je n’aurai qu’un seul conseil, expérience ou pas. Si l’on court dans le vide, il faut regarder en bas pour tomber.
Regarder devant soi, et l’on arrive de l’autre côté du canyon, c’est ce que les dessins animés ne montrent pas. Et même si la ligne est alors franchie, on peut s’en approcher, et les pieds bien au sol, contempler l’abîme avant de s’en détourner. Les Bigger Splashes continuent leur excellent set je remonte mes manches et c’est parti puor toute la nuit.

Pour toute la musique que j’aime partager. Pour O. qui se fait séduire par un lesbienne, puis éxécute une danse des plus sensuelles avec un gay charmant, pour les trans qui nous aborde, pour le couple de gays qui préfèrent arreter de danser avec nous et rouler des pelles à un quinquagénaire ni FtM ni MtF, j’en sais plus rien et quelle importance alors. Pour A. qui cherche sa dignité, R. et tout ses nouveaux amis retrouvés à l’aide du signe distinctif d’appartenance le plus classe qui soit, E. et sa guitare magique, ainsi que les 3 N.

Paris le petit matin, marcher dans la rue, la brume au loin, le vent qui souffle sur la plaine, les feuilles mortes tourbillonent comme une danse morbide que seuls mes yeux si raffinés peuvent admirer et craindre ! Ah l’hiver, pas même un lever de Soleil pourtant c’est dur à vivre, le Soleil qui se lève sans que l’on ait dormi, ah ça fait de bien jolies histoires à écrire, oooh je n’ai pas dormi cette nuit, j’ai trahi le cycle du jour, de la vie, des gens communs, aaaaah je suis une victime de moi-même et de mon identité si particulière, aaah non vraiment je vis dans un monde à part et comment COMMENT faire pour accéder à cette normalité que j’I-DE-A-LI-SE tellement à coup de préjugé, ahh lamention x50 000.
BLABLABLABLABLABLABLABL




OUAAAIiiis j’ai écris plein de mots des gens vont trouver ça blog en faisant des recherches goooooggglllle

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ya des gens qui ont du mal avec les paroles des tatianas ?

Crackhead he was looking for something to be in the fear of tomorrow crackhead i get along

hum, i'm a short term memory, dsl.

Ain’t no easy way out.